Il y a trois principaux types de foie gras qui sont produits et consommés en Europe : le foie gras d’oie, de canard de Barbarie et celui de canard mulard. Avant gavage, le foie contient relativement peu de graisses mais une fois gavé, il devient très énergétique car le gavage entraîne une augmentation importante des graisses, au détriment des protéines et de l’eau. Le foie gras est donc un aliment riche en calories. On compte environ 460 kcal pour 100g de foie gras, avec 6g de glucides, 10g de protéines, 2g d’acides gras saturés, 25g d’acides gras mono-insaturés, 5g d’acides gras poly-insaturés et une teneur en cholestérol importante de 380mg.
Lorsqu’on parle de foie gras, on y associe généralement l’image de produit hyper énergétique, excessivement gras et néfaste pour la santé. Cependant le foie gras a bel et bien un intérêt pour la santé. Il contient 25% d'acides gras mono-insaturées qui protègent les artères. Il est aussi riche en fer.
A part cela, le foie gras est délicieux. C’est un accompagnant hors pair pour les entrées. Il faudra juste le consommer avec modération afin d’éviter la surcharge calorique. On réservera cet aliment aux moments de fêtes comme à Noel ou au jour de l'an. A noter que le foie gras n'est vraiment pas conseillé pour les personnes obèses ou au régime et carrément interdit aux personnes qui ont un excès de cholestérol.
Le foie gras est obtenu par gavage des oies. Cela veut dire que
ces animaux sont nourris de force, de façon à augmenter la taille de
leur foie. Selon les éleveurs, ce procédé reflète une réalité
naturelle car les oies se gaveraient d'elles-mêmes dans la nature en
prévision des migrations. Ce serait donc un procédé normal.
Pourtant, les partisans « anti-gavage » considèrent que dans la
nature, les conditions sont différentes. En effet, dans la plupart
des élevages d'oies, les volatiles sont enfermés et n'ont pas la
possibilité de se déplacer librement. Des conditions qui paraissent
peu respectueuses du bien-être animal.
Pourtant, il existe une alternative. Dans quelques élevages, les
oies sont totalement libres de leurs mouvements. Elles se gavent
d'elles-mêmes mais ne partent pas en migration soit parce que leur
environnement les incitent à rester, soit parce que ce sont des
animaux blessés par des prédateurs et qui ne peuvent plus voler. Les
volatiles vivent donc leur vie d'oie de façon assez naturelle et
l'éleveur ne prélève des individus que de temps en temps, pour
préserver son cheptel. Le rendement est sans doute moins élevé que
dans un élevage industriel, mais le bien-être des animaux est bien
supérieur.