Le merlu est un poisson qui vit principalement dans les eaux de l’océan Atlantique et de la mer Méditerranée. On parle alors de merlu commun ou de merlu d’Europe par opposition au merlu pêché le long des côtes de l’Amérique latine ou de l’Afrique du sud comme le merlu blanc du Chili ou du Cap. Sur le plan nutritionnel, le merlu, qu’il soit européen ou argentin, est un poisson maigre avec moins de 1 g de lipides pour 100 g. Il est également une bonne source de protéines avec 16 g pour 100 g. Au final, 100 g de merlu cru apportent en moyenne 84 kcal.
Comme de nombreuses autres espèces de poissons, le merlu a vu sa population décroître, à cause de la surpêche, essentiellement. Ainsi, depuis 2009, en Europe, la pêche au merlu est réglementée par des quotas. Cette mesure semble avoir porté ses fruits car, aujourd’hui, les stocks de merlu ne sont plus alarmants. Du moins, dans certaines zones maritimes comme dans l’Atlantique Nord. Par contre, les stocks sont un peu plus fragiles le long des côtes espagnoles. Qu’en est-il dans le reste du monde ? En Amérique du sud, la pêche au merlu n’est pas réglementée, au grand dam des ONG écologiques qui dénoncent la surexploitation des fonds marins. En Afrique du sud, par contre, la pêche est libre mais s’inscrit dans une démarche durable. Ainsi, pour contribuer à préserver l’espèce, faites attention à l’origine du poisson au moment de faire vos courses.
Le merlu est un poisson présent toute l’année dans le commerce, autant frais que surgelé. Pour choisir un merlu le plus frais possible, il faut qu’il soit brillant et ferme. S’il dégage une odeur désagréable, qu’il semble visqueux et que la couleur de son ventre est plus brunâtre que blanche, c’est que le merlu n’est plus de première fraîcheur. Après achat, mieux vaut le consommer rapidement pour que sa chair reste ferme. Vous pouvez également le congeler ou l’acheter directement au rayon surgelé des supermarchés.
Consommer du poisson pendant un régime est une habitude alimentaire recommandée. Le merlu, comme il s’agit d’un poisson maigre, apparaît alors parfaitement adapté. Sa chair fine apporte toutes les protéines nécessaires à l’organisme pour maintenir les muscles, qui ont tendance à fondre en période de diète. Et ce, sans gras superflu. Mais, bien entendu, tout dépend de la façon de cuisiner et d’accompagner le merlu. Pour conserver toutes ses qualités nutritionnelles, mieux vaut le faire cuire à la vapeur et l’accompagner d’un jus de citron, de légumes et d’une portion de riz. C’est toujours plus diététique et sain qu’un merlu frit ou nappé d’une crème au beurre.