Une dose de 2000 mg d'huile de poisson apporte une vingtaine de calories. En effet, 100 g d'huile correspondent à 900 kcal. En prenant des compléments alimentaires, vous limitez fortement l'apport calorique par rapport à des aliments riches en oméga-3 qui sont souvent très caloriques. Aussi les Oméga 3 peuvent aider à la perte de poids. Ce sont des alliés pour un régime minceur. En effet, ces acides gras essentiels facilitent l'utilisation des graisses comme carburant énergétique et empêchent la multiplication des cellules graisseuses. Donc ces quelques calories provenant de votre supplément ne posent pas grand soucis. Certains se demandent même s'il faut les compter dans les apports caloriques. Vous devez compter l'huile de cuisson dans vos apports caloriques, mais cela ne représentera que quelques dizaines de calories.
En fait il s'agit d'un nutriment, une famille d'acides gras plus précisément, considéré comme essentielle. Notre corps en a donc besoin pour bien fonctionner et ils doivent être apportés en quantité suffisante par l'alimentation. Les plus connus et importants parmi les oméga-3 sont l'ALA, le DHA et l'EPA. Le premier se différencie des deux autres par la longueur de sa chaîne qui est courte, alors que les autres sont longues.
Les oméga-3 sont importants pour notre organisme, pour la construction des membranes des cellules, la production des hormones etc. Ils ont de nombreux bienfait sur notre santé. Que ce soit au niveau cardio-vasculaire, pour les os, le foie, les yeux ou le cerveau, des effets positifs ont été constatés. Ils luttent contre l'inflammation, la dépression, stimulent le métabolisme, augmentent la combustion du gras (effet thermogénique), aident à brûler les calories plus efficacement et réduisent l'appétit. Il existe de nombreuses études qui démontrent les liens entre la consommation d'oméga-3 et de nombreux aspects de la santé.
On les trouve naturellement dans de nombreux aliments. Le plus connu est sans aucun doute le saumon, une excellente source d'oméga-3. Les poissons gras sont un bon moyen de consommer suffisamment de ces acides gras, notamment ceux à longue chaîne (DHA et EPA). On peut entre autre citer le hareng, le maquereau, les sardines, la truite, les anchois ou encore les fruits de mer du style huîtres ou moules. Mais les poissons blancs comme le bar, la dorade ou le flétan en contiennent également. Pour apporter de l'ALA, il faut opter pour des aliments végétaux, les légumes à feuilles vertes notamment comme le chou frisé, les épinards, mais aussi les huiles végétales de lin, de colza, sans oublier les noix et graines - chia, lin ou noix.
Pour bien faire, il faut manger assez de poisson et régulièrement, au moins deux portions de 140 g par semaine – dont ceux cités précédemment – pour avoir assez d'EPA et de DHA. La vérité c'est que la presque totalité des Français ont un apport insuffisant en oméga 3, en plus de ne pas avoir un bon équilibre entre oméga 3 et 6. La raison ? Ils ne mangent pas assez de poissons gras ! Mais même en en mangeant assez, ceux-ci n'ont plus la qualité d'avant car ils proviennent d'élevages. Ils n'apportent pas assez de ces nutriments spécifiques. Pour pourvoir les besoins, il faut donc en manger toujours plus, ce qui devient difficile vu le prix en hausse de ces aliments. Heureusement notre corps peut convertir l'ALA – qu'on trouve dans les légumes, les graines et noix – en DHA et en EPA, mais en petite quantité. La supplémentation reste une solution pratique pour consommer suffisamment d'oméga-3. Une cure d'oméga 3 est toujours un bon choix afin de rétablir un bon équilibre, notamment pour les sportifs, pour réduire l'inflammation et accélérer la récupération.
De nombreuses personnes ont peur d'avaler plus de mercure en consomment du poisson comme le saumon, le thon etc. En fait, les avantages de manger du poisson l'emportent sur les risques. Ne consommez pas plus que deux fois par semaine du poisson si vous voulez minimiser le risque. La plupart des suppléments d'huile de poisson ne contiennent pas de mercure, études à l'appui (consumerlab). Des poissons à faible teneur en mercure sont utilisés pour fabriquer l'huile, et cette dernière est également distillée pour la purifier. De plus, de nombreux aliments sont actuellement renforcés en omega-3. Mais n'en attendez pas des quantités phénoménales non plus.
Le rapport entre les omégas 3 et 6 est effectivement important. On recommande aujourd'hui un ratio de 1/5, mais les recherches montrent que ce ratio est plutôt de 1/15. Ce déséquilibre crée de l'inflammation inflammatoire et serait à l'origine de beaucoup de maladies modernes. Les oméga-6 se trouvent dans les huiles végétales, tournesol et colza, et dans de nombreux aliments transformés. Il faut plus d'oméga-3 et moins d'oméga-6 dans l'alimentation. La solution ? Limitez les aliments industriels et transformés, le malbouffe - gâteaux, crème, charcuterie etc -, la restauration rapide et les huiles végétales. En parallèle, augmentez les omega-3.
Les suppléments d'huile de poisson peuvent être pris sous forme de gélules ou sous forme liquide. Un conseil ? Prenez une petite dose chaque jour, de l'ordre de 2000 mg/jour. En sachant que les experts recommandent de prendre 1000 à 2000 mg/jour. Et pour finir, le temps de prise des oméga-3 ! Comme les niveaux augmentent rapidement en prenant un suppléments, une cure de 6 à 12 semaines peut être nécessaire pour vraiment constater des changements.