Le turbot est un poisson plat que l’on trouve, en France, autant dans la Manche, que la Mer du Nord, l’Atlantique et la Méditerranée. La particularité de ce poisson provient de sa forme en losange. Peu riche en lipides, le turbot fait partie de ces poissons dits maigres. D’ailleurs, en plus d’être pauvre en matières grasses, la majorité de ses lipides sont des acides gras mono-insaturés, c’est-à-dire de bonnes graisses bénéfiques pour l’organisme. À noter également que le turbot est une source non négligeable de protéines. Ainsi, consommer du turbot est bon pour la santé et peu calorique. On estime, en effet, que 100g de turbot n’apportent que 118 kcal.
Comme le turbot est un poisson plat, ses yeux sont tous les deux
du même côté, sur sa face gauche. On dit donc du turbot qu’il s’agit
d’un poisson plat gaucher qui repose sur son côté droit. De plus,
contrairement aux autres poissons, le turbot n’a pas d’écailles mais
des tubercules osseux. On qualifie également le turbot de caméléon
car il a la particularité d’adapter sa couleur au fond où il vit.
Enfin, pour les cuisiniers, sachez que pour apprêter ce poisson à la
forme si particulière, il vous faudra un plat spécial. Il s’agit de
la turbotière dont la forme en losange s’adapte très bien à celle du
poisson.
Le turbot est un poisson tellement rare qu’il ne fait pas l’objet
d’une pêche dédiée. Ainsi, ceux qui sont pêchés le sont de manière
annexe, c’est-à-dire que ces turbots se retrouvent prisonniers de
filets contenant d’autres poissons.
Pour pallier à cette rareté, l’élevage de turbot s’est développé.
Certes, le turbot d’aquaculture est moins cher que le turbot sauvage
mais la qualité de la chair n’égale pas celle d’un turbot pêché en
pleine mer. À noter également que les turbots d’élevage perdent de
leurs valeurs nutritionnelles. Ils ont tendance, en effet, a être
plus gras avec des graisses de moins bonne qualité. Prudence donc au
choix sur l’étal de votre poissonnier.
Le turbot est un poisson qui rentre parfaitement dans une alimentation de régime. Riche en protéines, le turbot pourra remplacer la viande, de temps en temps. Pauvre en lipides, les graisses qu’il apporte sont limitées mais surtout bénéfiques pour l’organisme. Néanmoins, pour ne pas dénaturer son goût et ne pas rajouter de calories superflues, mieux vaut choisir de le cuisiner au four, à la vapeur ou au court-bouillon. L’idéal est de le consommer nature, sans sauce, accompagné de riz complet et de légumes. Vous obtiendrez alors un repas équilibré et sain.