Le jambon, qui fût à l'époque romaine, un met précieux destiné aux occasions festives des empereurs, désigne la partie haute de la cuisse du porc, qui principalement, est conditionnée avec un véritable savoir-faire, qui consiste à la saler, la sécher et parfois la fumer. Cette méthode requiert de la patience pour que le jambon soit consommé cru ; mais il existe aujourd'hui plusieurs modes de préparation du jambon : il peut être cuit braisé, à la vapeur, au torchon ou au bouillon, avec os ou désossé, découenné, dégraissé voire même aromatisé et agrémenté d'autres ingrédients.
Le jambon blanc dit "jambon cuit" en fait partie. Sa valeur nutritionnelle moyenne pour une tranche de 50g est de 72 kcals, dont 10g de protéines, 0,2g de glucides et 3,5g de lipides.
Le jambon blanc représente 25% de la production globale française en produits de charcuterie, autrement dire que c'est la charcuterie le plus appréciée des français.
Disons-le, ces derniers temps les charcuteries n’ont plus le succès d’avant. Les scandales sanitaires et les reportages sur les conditions d'élevage des porcs ont fait énormément de tort au jambon blanc. Pour beaucoup, les charcuteries comme le jambon blanc sont certainement cancérogènes. Les consommateurs doutent de sa qualité et se méfient des conservateurs, des nitrites notamment. Moi-même, j’ai volontairement limité ma consommation pour ces raisons. Pour riposter, les grandes marques du jambon cuit se sont mises à commercialiser des jambons sans conservateurs. Et le succès est au rendez-vous. Pour ma part, j’ai choisis le jambon « Le Bon Paris à l’étouffée sans nitrite » d’Herta.
Comme la plupart des viandes, le jambon blanc renferme une haute teneur en protéines, et ces dernières s'avèrent de bonne qualité. Elles nous apportent des acides aminés essentiels à notre organisme. Le jambon blanc se démarque des autres charcuteries car il a la particularité d'être moins gras que ses congénères surtout lorsqu'il est découenné et dégraissé. Il contient aussi de la vitamine B1 qui augmente le bon fonctionnement musculaire et cardiaque. Cela dit, elle est sensible à la chaleur et sa cuisson en détruit une partie. En conclusion, tout est bon dans le jambon ou presque, compte tenu de sa teneur en sel employé à sa fabrication, il n'est pas très recommandable pour les personnes qui suivent un régime hyposodé.
Le jambon blanc est généralement commercialisé dans les boucheries sans l'os de la cuisse, pour faciliter son découpage. Il est d'ailleurs vendu en tranches. Elles doivent présenter une belle couleur rosée, non terne, avec une texture tendre au touché et la bonne odeur de cochon. L'épaisseur de la couenne qui l'entoure ne doit pas dépasser 4 mm dans le cas précis où vous choisissez un jambon dégraissé. Les jambons cuits se divisent en plusieurs catégories. Pour ne pas se tromper sur la qualité, prenez du jambon cuit supérieur ou un jambon de premier choix car ils ne contiennent pas de polyphosphates, ni de gélifiants et pas plus de 1% de sucres. On aussi peut le trouver dans les supérettes et les hypermarchés conditionnés sous vide en tranches mais aussi en forme de dés pour composer vos quiches, cakes et salades ou simplement en guise d'apéritif. Tranché, il se mange tel quel et accompagne délicieusement les purées, les cornichons et les pâtes. Il est aussi utilisé dans les recettes de crêpes, de sandwichs, de croque monsieur. Le jambon blanc se conserve au réfrigérateur pendant 3 jours.
Le jambon est un aliment qui peut s'adapter à toutes sortes de régimes à condition que celui-ci soit débarrassé de son gras et dégusté de manière modérée. Le jambon est aussi un parfait allié dans l'alimentation des grands sportifs, notamment dans le cadre d'un régime hyperprotéiné pour les personnes pratiquant la musculation de manière intensive. Toutefois, sa richesse en sodium n'est pas bénéfique pour la santé si vous consommez cette charcuterie en excès. Elle est en conséquence déconseillée dans un régime hyposodé. Bien évidemment, nous vous conseillons de vous orienter sur du jambon sans nitrite.